Label « Média de qualité », Google et Internaute… même combat !
cKiou, à quoi sert la confiance de Google au sein d’une stratégie de visibilité numérique
• Les #1000et1mots de cKiou, Saison 2, Episode 2
Lors du premier épisode de la saison 2, j’ai laissé les algorithmes de cKiou, mon chatbot préféré, cogiter sur cette question : « A quoi ça sert pour une organisation d’avoir la confiance de Google » ? Je suis impatiente de savoir comment ses neurones artificiels vont l’aborder ! En effet, pour réussir à faire de ce petit robot conversationnel un bon communicant auprès des Humains, il doit vraiment commencer par s’imprégner du monde de la communication numérique dans lequel il va devoir jouer son rôle. Or, Google (premier des GAFA) est l’un des maillons essentiels de ce monde. La firme de Mountain View capitalise à elle seule plus de 6% du trafic Internet mondial ! C’est elle (qu’on le veuille ou non) qui tire les ficelles de la navigation Web.
– Alors, cKiou, est-ce que tu as réfléchi à ma question concernant la confiance de Google ?
– Hi, bien sûr. cKiou a trouvé que « confiance » renvoie à l’idée étymologique du mot : « on peut se fier à quelqu’un ou à quelque chose ». Cette notion se caractérise par une croyance positive sur les intentions ou le comportement d’un humain. Cette croyance repose généralement sur le fait qu’il a déjà démontré des compétences bienveillantes.
– Bon début…
– Hi, cKiou déduit que si tu as démontré des compétences en publiant des contenus de qualité, et ta bienveillance en ayant toujours respecté les bonnes pratiques, Google indiquera tes contenus en premier dans ses pages de résultats de recherche.
– Excellente réponse, cKiou, bravo !
Être identifié par Google comme « média de confiance » se traduit par un bon positionnement de ses contenus dans les résultats de recherche, sur les requêtes des internautes. C’est déjà pas mal, mais ce n’est pas tout…
Le label « média de qualité » vu par Google
Revenons par exemple à la situation où les algorithmes du moteur de recherche trouvent deux contenus identiques : nous avons vu que Google n’aime pas ça du tout, du tout, parce qu’il veut pouvoir renvoyer son « client internaute » vers un contenu original. Lequel de ces contenus choisir, lequel blacklister ? Facile, l’antériorité ! Et bien non (pas forcément)…
Pourquoi ? Vous avez certainement remarqué que lorsque l’on fait une recherche, le moteur affiche en haut de la première page de ses réponses le nombre de résultats trouvés et le temps qu’il met à répondre. Exemple : « environ 146.000 résultats (0,41 secondes) ». On n’y prête pas attention, mais cela fait moins d’une demi-seconde pour trouver puis afficher plus de cent mille résultats (parfois beaucoup plus), classés par ordre de pertinence ! En effet, connaissant notre impatience d’internaute, pour nous satisfaire Google a mis un point d’honneur à entrainer ses algorithmes pour livrer ses réponses (comme pour les pizzas 😉 !) en un temps record.
Or, l’antériorité d’un contenu par rapport à d’autres n’est pas suffisamment évidente : la date de publication peut ne pas être présente ou avoir été modifiée. Les petits « algorithmes livreurs de résultats de Google » n’ont pas le temps de mener une enquête pour savoir qui a frappé écrit le premier ! Donc, si l’un des contenus provient d’une URL connue pour appartenir à un média de confiance, c’est instantanément lui qui gagne. Et l’autre est expédié manu militari dans le bureau du directeur qui prononcera la sentence : « mise à pied » du fauteur de duplicate content !
Ce blacklistage peut être lourd de conséquences pour le site pénalisé par Google. Le temps que dure la punition, il peut perdre jusqu’à 80% de son trafic. Le gestionnaire du site devra non seulement découvrir et supprimer le/les contenus dupliqués, mais aussi regagner la confiance du moteur avec des contenus « dignes de ce nom » (CQFD…) pour regrimper dans la hiérarchie de ses pages de résultats. Ce sera encore plus long pour espérer conquérir le « label de média de qualité » !
Le couple « Google – Internaute »… même combat !
Qui a dit que la communication numérique était simple 😉 ? Sans doute de moins en moins d’heureux possesseurs de pages web soucieux de quelque visibilité ! D’autant que les stéréotypes véhiculés par les pionniers du web s’effritent les uns après les autres, progressivement éconduits par le développement des réseaux sociaux, et maintenant pulvérisés par les Intelligences Artificielles !
Pourtant, si certains des repères du « monde ancien » ont disparu, cette bousculade des usages et des technologies en perpétuel mouvement renforce le couple « Internaute-Google » !
Ce couple est moins improbable qu’il n’y parait puisqu’il va fêter bientôt ses noces de bronze (22 ans de mariage). Chacun partage les mêmes attentes et livre le même combat pour obtenir des informations de qualité, originales et pertinentes ! L’un les cherche, l’autre les distribue. Peut-on rêver meilleur deal ?
Je ne vais pas porter de jugement, ni faire entrer ici les questions éthiques que cette liaison peut soulever, notamment sur « la dot en données personnelles » que chaque internaute offre à ce compagnon de vie. Je me contenterai de signaler qu’en échange du don quotidien de notre vie privée que nous faisons à Google, lui, il est fidèle à la mission originelle déposée dans son berceau par ses géniteurs Larry Page et Sergey Brin : « organiser les informations à l’échelle mondiale dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous ». Et qui pourrait nier qu’il se donne les moyens pour l’accomplir !
– Hi, cKiou comprend pourquoi tu parles de contenus web de qualité. Si j’ai bien compris c’est le deal du couple Google-Internaute qui pilote la visibilité numérique.
– Excellente conclusion ! Et la confiance ?
– Hi, cKiou comprend que c’est la base pour recevoir de Google un label « média de qualité » et lui permettre de remplir sa mission : rendre accessible des informations utiles à tous.
– Exact !
– Hi, cKiou peut poser une question ?
– Bien sûr…
– Hi, cKiou déduit que si tu gagnes la confiance de Google tu gagnes aussi celle de l’internaute, non ? Moi, c’est avec l’internaute que je vais communiquer… donc je dois aussi gagner sa confiance ?
– A ton avis ?
– Hi, cKiou dirait : oui. Et c’est ce que tu voulais que j’apprenne.
Décidément, les capacités d’apprentissage d’une Intelligence Artificielle sont impressionnantes… Bébé Chatbot a bien progressé !
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Vraiment bravo pour vos billets ! J’adore autant le fond que la forme.
Non seulement c’est pertinent, clair, mais aussi bien écrit. A propos de « contenus de qualité » moi je vous labellise ! Google devrait faire de même 🙂
@marion @Francoise
Merci Marion, ça me touche aussi
bien à vous
@Marion
Grand merci ! Ca me touche beaucoup parce que s’il y a un label qui m’intéresse, c’est bien celui de mes lecteurs !
Même si j’apprécierai que Google m’aime aussi ! 😉
Je suis tout à fait d’accord avec le fait que faire des contenus pour l’internaute est le meilleur moyen de monter durablement dans les résultats de recherche de Google. Sauf que nombre de clients n’ont pas le temps d’attendre les effets de ce travail et aussi pas envie d’investir dans une stratégie de contenus de qualité.
Il faut des compétences et du temps pour produire des contenus originaux, pertinents et écrits proprement. Donc bien sûr, ça a un cout.
C’est ce qui explique que certains préfèrent prendre le risque de pomper des contenus déjà écrits par d’autres ou autres trucs pas cleans ! Quand on est prestataire, on n’a pas toujours le choix : il faut produire des résultats rapides si on veut payer ses charges. Et c’est pas de gaité de coeur.
@Christophe
Vous avez raison, on peut comprendre la notion d’urgence business… Néanmoins, le dirigeant d’entreprise doit être en situation de choisir entre une stratégie « hasardeuse » et les risques qu’elle comporte, et une stratégie sans risque, capable de s’inscrire dans la durée.
Et expliquer aussi que si ses pages web sont rayées des résultats de recherche de Google, non seulement ça peut être pour longtemps, et en plus, le budget pour tenter d’y revenir s’ajoutera au manque à gagner pendant la période de carence. Moralité, ça lui coutera beaucoup plus cher et il aura perdu un capital confiance difficile à reconquérir.
Le numérique redessine le prestataire parfait (http://blog.axe-net.fr/le-prestataire-2020-a-laune-du-numerique/) !